


Saison 2000 - 2002
Nous avons donc préparé cette
saison 2000 en ayant conscience des possibilités de notre bateau qui, malgré
son âge avancé et son poids important, ne fait pas pâle figure face aux
concurrents. La recherche d'un deuxième pilote ainsi et la préparation sérieuse
du moteur et de son embase (partie supportant l'hélice et la dérive) furent
les priorités. La recherhe de sponsors nous permis de réaliser un nouveau système
de direction et une peinture plus attrayante. Un autre sponsor nous offre 5
permis bateau gratuits, ce qui nous permettra de disposer dans le futur d'un
nombre de pilotes suffisant.
Après de nombreux essais
prometteurs, la saison débuta avec les 3h de Vichy suivi de la première course
de vitesse. Au bout de 2h30 de course, un problème électrique (sur des relais
pourtant neufs) nous oblige à quitter la course alors que nous étions 8ème.
Après 30mn de réparation, nous remettons le bateau à l'eau et franchissons in
extremis la ligne d'arrivée en 11ème position.
A la fois content de ce classement,
mais tout de même déçus d'avoir laissé échapper la 8ème place,
nous prenons le départ des essais chronométrés pour la course de vitesse.
Essayant pour l'occasion une nouvelle hélice plus performante, notre deuxième
pilote, perds le contrôle en pleine ligne droite. Après s'être envolé à
plus de 140km/h, le bateau retombe violemment à quelques mètres du quai. Sous
la violence du choc, l'embase est arrachée et coule au fond de l'eau avec l'hélice.
Bilan financier de cette casse extrêmement rare : 18000 €, soit le budget de
l'année.
Possédant une seconde embase
et une deuxième hélice, nous sommes, deux semaines plus tard, au départ des
3heures de Viry-Chatillon. Malheureusement, l'embase de secoure est un ancien
modèle dont la dérive (permettant le contrôle du bateau) ne peut être modifiée.
Le pilotage est bien plus difficile, le bateau dérapant dans les virages et ne
tenant pas son cap en ligne droite. Une lutte acharnée s'engage pourtant avec
le N° 29 nous devançant d'une place au championnat de France. Les prises de
risques deviennent importantes, montrant que nous sommes pris au sérieux par
les teams semi-professionnels. Après ¾ d'heure de course, retour au stand,
moteur cassé. Des vibrations ont arrachées les fixations moteurs. Suite du crash
de Vichy.

Notre Bateau lors de la course de Viry.